Vous avez déjà acquis un ou plusieurs biens immobiliers, et vous dégagez des revenus fonciers qui commencent à peser lourd en terme d’imposition, car ces revenus s’ajoutent à vos revenus d’autres natures (salaires, bnc, bic, pensions, etc.) et subissent donc l’incidence de votre Tranche Marginale d’Imposition (la tranche la plus haute sur le calcul de votre impôt : 14%, 30%, 41% ou 45%) à laquelle se rajoute les prélèvements sociaux (CSG et CRDS au taux de 17.20% à compter du 1er janvier 2018).

Exemple : vous avez 12000 € de revenus fonciers nets. Votre tranche d’impot la plus haute est de 30 % ; vos revenus fonciers vous coutent en impots et prélèvements sociaux : 12.000 X (30% + 17.2%) = 5.664 €

Comment diminuer son revenu foncier pour diminuer son impôt : à part les dépenses habituelles en « locatif » (taxe foncière, intérêts d’emprunts, petit entretien, assurances, etc…), il est possible d’engager des travaux de réhabilitation ou de grosses rénovations qui constituerons une charge sur l’exercice au cours duquel ils seront payés, et viendront constituer un revenu foncier négatif.

Comment s’impute un revenu déficitaire :

Exemple de travaux de 50.000€ ; ils font disparaitre les revenus fonciers de 12.000 € de l’année

Le solde de 38.000 € (+12.000-50.000) s’impute sur les revenus d’autres natures (salaires, retraites, bnc, etc.) à concurrence de 10.700 €, le solde enfin 27.300 € ( 38.000 – 10.700) est reportable sur les revenus fonciers sur les années futures avec un maximum de 10 ans.

GAIN POTENTIEL :

année N : 12.000€ de revenus fonciers à 47.2% soit 5664 € + imputation sur revenus autres : 10700€ x 30% = 3210 €

année N+1 et suivantes : 27.300€ x 47.20% (30%+17.2%) = 12.885 €

soit un montant total de 5.664 + 3.210 + 12.885 = 21.759 €

 

L’étude fiscale, sans engagement, vous apportera des précisions concernant votre propre situation.